De jeunes Marocains et Français chantent ensemble des airs d'opéra

Samedi, dans la ville d'Essaouira, des airs d'opéra de grands compositeurs ont été interprétés par des enfants des associations «Bayti» et «Au Cœur de l'Amitié». Le public de Dar Souiri a été enchanté de voir, et surtout d'écouter les voix de ces «chanteurs en herbe» dont l'enthousiasme est tout à fait touchant.

Avec pour accompagnateurs deux jeunes violonistes et un pianiste, ces petits Marocains talentueux ont fusionné leur talent avec celui des enfants de la ville d'Epinal venus spécialement de l'Hexagone pour l'occasion. Ensemble, ils ont chanté des extraits de «La Flûte enchantée» de Mozart, de «Madame Butterfly» de l'Italien, Puccini, «West Side Story» de l'Américain, Bernstein, du «Nouveau Soleil» de Vincent ou encore de divers airs de l'Egyptien Sayed Darwich.

Les chanteurs du «Strapontin magique d'Essaouira» ont ainsi pu, le temps de quelques chants, casser, non pas le mur du son, mais celui qui sépare les classes sociales, les continents et les pays. Durant cette soirée mémorable, les «standing ovations» n'ont cessé de se succéder. Le public, enchanté, n'a en effet pas trouvé de meilleur moyen de témoigner de sa fascination que d'applaudir chaleureusement et de rester debout pendant plusieurs minutes, au grand bonheur des jeunes artistes. Un succès considérable pour de si jeunes talents, mais largement mérité.

Le plus étonnant, c'est de savoir que la durée de la formation qu'ont suivi ces enfants n'est que de neuf jours. En effet, les enfants qui ont participé à ce spectacle on suivit un court stage de formation au conservatoire de musique de la Cité des Alizés. Neuf jours plus tard, Marocains et Français, ont apprit à se connaître artistiquement.

Une formation de durée très courte, certes, mais dont les résultats sont tout simplement impressionnants !
L'initiatrice de ce projet, Dominique Alévêque, dit d'ailleurs à ce sujet que « La valeur culturelle de la musique implique son partage ». Il est important de noter que Mme Alévêque a une longue expérience dans le domaine de la musique. Elle est, non seulement directrice musicale du choeur "le Strapontin magique", mais également fondatrice du célèbre Orchestre Jean-Baptiste Vuillaume en France.

L'idée de créer le « Strapontin magique d'Essaouira » a germé dans l'esprit de Dominique Alévêque en 2005 et plus précisément lors du Festival des Alizés. Avec ce projet, elle voulait permettre à des enfants d'apprendre à se voir tels qu'ils sont, au-delà de toute distinction sociale ou de différence culturelle, en chantant ensemble. Selon elle, la philosophie d'une telle initiative est de se servir de l'art comme moyen d'apprendre à connaître l'Autre, en faisant abstraction des préjugés.

C'est ainsi que ce projet a pu, petit à petit, prendre forme, grâce au soutien indéniable de l'association Essaouira-Mogador, qui considère que c'est un procédé très intéressant, qui permettra de changer le quotidien des enfants défavorisés
de la ville.

Fondé en1917 aux Etats Unis d'Amérique par un assureur, Melvin Jones, le lionisme est servi par 1 450 000 hommes et femmes dans 185 pays.

Le Lions Club International est l'organisation de clubs-service la plus grande et la plus active au monde.

Les Lions sont des hommes et des femmes qui donnent bénévolement de leur temps aux causes humanitaires. En réalisant des actions sociales et en collectant des fonds, les Lions s'efforcent d'aider les nécessiteux là où les besoins se manifestent.

La devise du Lion est "Nous Servons".

Le secteur du tourisme a été marqué par quatre grandes réalisations durant l'année 2005, dont le démarrage de l'observatoire du tourisme et le bouclage du budget de l'Office national marocain du tourisme (ONMT), a indiqué, samedi soir à Essaouira, Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale.

Lors d'une conférence de presse, à l'issue des travaux des 3e Assises nationales du tourisme consacrées au thème "Vision partagée. Acteurs engagés", M. Douiri a salué le climat de sérénité et de confiance partagée qui prévaut actuellement dans le secteur, rappelant que cette année a été également marquée par la mise en place de la plate-forme de fonctionnement et de financement des Conseils régionaux de tourisme (CRT) pour les pérenniser et par le lancement du premier Programme de développement Régional (PDR).

Essaouira hisse le Pavillon Bleu

L'opération Plages propres constitue un autre cheval de bataille de la Fondation Mohammed VI pour l'environnement. Le label Pavillon Bleu que les plages d'Essaouira et Aïn Diab viennent de se voir octroyer est l'heureux aboutissement d'une campagne initiée, depuis quelques années déjà, par S.A.R. la Princesse Lalla Hasna et qui visait à faire «Sourire nos plages».

Sur la place Bab Marrakech, ils étaient des milliers de spectateurs à suivre, dans une ambiance magique, le spectacle de clôture. Les regards chaviraient et les corps se balançaient au rythme d'une musique passionnante. Pour le bonheur de tous, l'invasion estivale des gnaoua a pris fin sur des découvertes inédites et des rencontres on ne peut plus originales.

La magie était en effet au rendez-vous en cet ultime concert. Le célèbre Youssou N'Dour, star au Sénégal comme dans le reste du monde, a entraîné le public par sa musique alliant rythmes traditionnels et instruments modernes. Sa voix a résonné, profonde et inégalable, comme la ameilleure ambassadrice d'un nouveau message de paix à l'africaine.

Un message que Youssou N'Dour a été ravi de livrer à Essaouira : “ Depuis longtemps, j'ai entendu parler de ce festival. Comme nous sommes dans une logique de tournée, c'était vraiment un grand plaisir pour moi d'y participer ”, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue la veille de son concert. En rappelant qu'en Afrique, beaucoup de rencontres, musicales bien entendu, pouvaient se créer, le célèbre chanteur sénégalais a précisé qu'il participait à ce festival, entre autres, pour se mettre en rapport avec la musique et les maâlems gnaoui : “ Je suis venu pour rencontrer cette musique et pour vibrer avec cette musique ”.

Lors du concert de clôture, l'émotion était en effet à son comble quand les mélodies venues d'Afrique ont fusé, menant ainsi la danse. Dans un esprit d'émotion musicale intense , Youssou N'Dour, accompagné de son groupe "Super Etoile de Dakar", a laissé son empreinte sur le festival, impérissable à coup sûr.
En première partie du concert de clôture, c'est le groupe Darga qui s'est produit sur une place Bab Marrakech chauffée à blanc. Forts d'un premier album, les Darga ont pris tout le monde de court ce dimanche après-midi.

La fusion musicale de ce groupe made in Maroc, résultat d'un joyeux melting-pot entre les rythmes et mélodies maghrébines et d'autres influences comme le reggae, le ragga, le funk et le chaâbi, n'a en effet cessé de surprendre le public. (d'après le journal Le matin du 26/06/2005)

Il faut tous adhérer à cet iniciative avec boucoup de dévouement et de confiance dans la capacité du Marocain à toujours créer la valeure ajoutée

Une personne a été blessée, dimanche soir à Essaouira, par des tirs de balles, a-t-on appris de source policière.

L'incident est survenu vers 23H45 lorsque deux individus cagoulés ont surpris la victime, un commerçant de 36 ans, dans son bureau de tabac, sis dans l'avenue de Fès, et l'ont sommé de leur remettre le contenu de la caisse, a ajouté la même source, précisant que devant la résistance manifestée par la victime, l'un des agresseurs a tiré cinq balles d'un pistolet de calibre 7,65 mm, avant de prendre la fuite.

Le buraliste (A.A), blessé par trois balles aux niveaux de la main droite et des deux jambes, a été aussitôt transporté à l'hôpital Sidi Mohammed Ben Abdallah de la ville.

"Il a reçu les soins nécessaires à l'hôpital, se porte bien et sa vie n'est pas en danger", a affirmé à la MAP le délégué provincial de la santé, M. Ali Sellamitou.

Selon un responsable de la police judiciaire d'Essaouira, les investigations sont en cours pour élucider cette affaire dont le vol serait le motif principal, et les agresseurs sont activement recherchés par la police de la ville avec l'aide d'éléments de la PJ de Marrakech.     MAP

Les morsures des scorpions constituent la première cause des cas d'empoisonnement au Maroc avec un pourcentage dépassant les 30 %, selon la directrice du Centre marocain antipoison (CNAP), Mme Rachida Slimani.

Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux d'une journée d'études médicale à El Jadida, Mme Slimani a précisé qu'environ 24.000 cas de piqûres de scorpions ont été enregistrés en 2004 au niveau national, dont 1.000 cas d'empoisonnement ayant engendré 87 cas de décès.

Les régions concernées par ce phénomène sont essentiellement celles situées entre l'Océan atlantique et les montagnes de l'Atlas, a-t-elle expliqué, précisant que les villes qui connaissant le plus grand nombre de décès, sont Kalaât Sraghna, Marrakech, El Jadida, Settat, Beni Mellal, Essaouira, Safi et Agadir.

La ville d'Essaouira est devenue désormais la première cité au Maroc qui ne compte plus de bidonvilles, et ce après l'éradication totale de l'ensemble des bidonvilles de l'unique poche d'habitat insalubre qui se trouvait au centre Diabat.

L'opération Diabat a concerné le recasement de 25 ménages et la restructuration de 108 unités, indique la Délégation Provinciale de l'Habitat et de l'Urbanisme d'Essaouira dans un document remis aux journalistes lors d'une visite, lundi, à ce centre, où il a été procédé à la démolition de la dernière baraque qui s'y trouvait.

Toutes les démarches relatives à la réalisation des infrastructures de base, ajoute la Délégation, sont entreprises pour que la cité des alizés honore ses engagements pour fin 2005.

Le programme de résorption de l'habitat insalubre à Essaouira rentre dans le cadre des orientations royales contenues dans les discours prononcées par SM le Roi le 20 août 2001 et le 30 juillet 2003, de l'action gouvernementale pour la promotion de l'habitat social et la lutte contre l'habitat insalubre sous toutes ses formes, ainsi que des grands chantiers du Maroc à l'horizon 2010.

Il puise également sa force, selon la même source, dans la mobilisation de tous les moyens humains, financiers et fonciers dans le cadre d'une approche participative des différents intervenants (autorités locales, municipalité d'Essaouira, ménages concernés et le Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme) pour la réussite d'un programme-package pour le relogement de 1638 ménages.

Outre l'opération Diabat, les efforts se conjuguent pour le relogement des ménages des habitations menaçant ruine au quartier Mellah (ancienne médina).

Ainsi, les travaux de la première tranche du lotissement Tafoukt, devant abriter 600 familles, sont en cours de réalisation et seront achevés vers la fin de cette année. Couvrant une superficie de quatre hectares, ce projet a nécessité une enveloppe budgétaire de 52 millions de Dirhams.

La contribution des bénéficiaires de cette première opération est de 30.000 DH par logement. Le coût réel de l'unité est de 90.000 DH, dont 30.000 DH est une contribution de l'Etat et les 30.000 DH restant de l'ERAC.

Concernant la 2-ème tranche de ce projet (lotissement Tafoukt extension), il a été procédé à la mobilisation d'une parcelle de terrain d une superficie de 11 Ha pour la construction de 900 logements d ici à la fin 2007. Les études techniques y afférentes sont en cours d élaboration, indique-t-on de même source.
(Article du site  www.menara.ma)